mardi 2 septembre 2014

Civ. 1re, 9 juillet 2014 (n°13-15948) : liquidation de la communauté et stocks options

Dans un arrêt du 9 juillet 2014, la première chambre civile de la Cour de cassation devait se prononcer sur le sort de stocks option dans le cadre d'une procédure de divorce  : d'une part, ces biens faisaient-ils partie de la communauté et d'autre part fallait-il retenir la valeur de cession ou la valeur d'acquisition de ces biens ?
M. X... et de Mme Y..., mariés sans contrat en 1969, voient leur divorce prononcé le 28 juin 2007, les effets en étant fixés dans leurs rapports au 2 octobre 2002. Lors de la liquidation de leur communauté, des difficultés surgissent notamment quant au sort des options de souscription ou d'achat d'actions qui avaient été attribuées au mari avant le 2 octobre 2002 et qu'il avait levées, pour certaines avant la dissolution, pour d'autres après, selon les délais d'exercice stipulés lors des attributions
La Cour de cassation estime que la valeur de ces biens doit entrer en communauté : « Attendu, selon ces textes, que si les droits résultant de l'attribution, pendant le mariage à un époux commun en biens, d'une option de souscription ou d'achat d'actions forment des propres par nature, les actions acquises par l'exercice de ces droits entrent dans la communauté lorsque l'option est levée durant le mariage ; ».
Elle considère que « . 2 octobre 2002 surgissent002 nt de la pension alimentaire par virement bancaire, tte disposition était auparavant réservée aula valeur à retenir pour des actions qui, acquises pendant le mariage par la levée de l'option de souscription ou d'achat exercée par le mari durant celui-ci, se trouvaient en nature dans l'actif commun au jour de la dissolution de la communauté, était leur prix de cession pendant l'indivision post-communautaire ».

Civ. 1re, 9 juillet 2014, n°13-15948 (clic)

Dans les revues : D. 2014, AJ, p. 1544, JCP 2014, 1013, note F. Sauvage.

En complément des ouvrages suivants :